Le premier modèle de DAB Motors : une très belle moto électrique aux défauts invisibles

La marque bayonnaise DAB Motors a sorti sa première moto électrique, la Concept-E RS. Et c’est une bonne moto, hormis sur deux points.

Julien Vaïssette

Fanatique d'Excel, adepte de Camus & ingénieur en mécanique — Posez-moi toutes vos questions à l'adresse julien@construire-sa-moto-electrique.org, ou en cliquant sur ce lien.

dab motors concept e

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DAB Motors, le constructeur de la Concept-E RS, est un acteur français très connu des amoureux de motos (dont je suis, évidemment).

Ils ont développé une offre thermique en poussant l’expérience de personnalisation au maximum, et le résultat est très séduisant.

Mais il semblerait qu’ils aient décidé de changer de braquet.

Car avec leur première moto électrique, la marque française laisse filtrer dans sa communication un appétit de conquête non négligeable. C’est de bonne guerre, car leur première moto électrique est une bonne moto électrique.

Mais comme toute première moto électrique, elle n’est pas exempte de défauts. Alors je vous propose de jeter un œil à cette nouvelle arrivante, pour voir si elle a réussi à se positionner correctement sur le segment très concurrentiel des équivalentes 125.

 

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Des performances modestes pour le premier modèle de DAB Motors

  • Constructeur : DAB Motors
  • Modèle : Concept-E RS
  • Puissance moteur maximale : 20 kW
  • Puissance moteur nominale : 9 kW
  • Couple moteur : 60 Nm
  • Vitesse maximale : 105 km/h
  • Capacité batterie : 4,7 kWh
  • Temps de recharge : Non indiqué
  • Autonomie : 100 km
  • Poids : 127 kg

D’abord, un peu d’histoire.

La première moto électrique de DAB Motors a mis du temps à arriver. 

Elle a en effet été annoncée aux fans de la marque bien avant que leur premier prototype électrique ne voie le jour. Je me souviens d’ailleurs de conversations en début 2020 avec quelques passionnés, qui s’impatientaient après cette annonce.

Mais DAB Motors a pris le temps nécessaire.

Jusqu’à ce qu’un jour de l’été 2021, ils dévoilent les courbes de la Concept-E. C’était leur premier prototype de moto électrique. Très ressemblant à celui que vous connaissez aujourd’hui, ce prototype a fait parler de lui autant que sa page de description était laconique.

Il faut dire que Simon Dabadie (le fondateur de DAB Motors), est bien connu du marché de la moto. Tout le monde attendait sa moto électrique, et forcément, elle a fait réagir. 

Problème, on n’avait pas beaucoup d’éléments à se mettre sous la dent.

On savait seulement que sa partie cycle avait été conçue avec les meilleurs équipements disponibles : 

  • Suspensions Öhlins ;
  • Courroie de transmission Gates ;
  • Pneus Pirelli ;
  • Jantes Excel ;
  • Guidon Renthal ;
  • Cales-pieds Rizoma ;
  • Et freins Beringer.

Que des beaux noms.

Mais aucune information sur la partie électrique de ce prototype. 

Jusqu’au mois novembre de la même année. Car après tout ce suspense savamment mené, la Concept-E RS a été révélée au grand public. 

Disponible en 29 exemplaires, c’est une sorte de prolongement de ce que DAB Motors a toujours fait jusqu’à présent : du très beau, des beaux composants et un amour infini pour le travail artisanal qu’on adore retrouver sur nos précieuses bécanes.

Le problème, c’est qu’on ne sait toujours pas grand-chose de cette moto électrique.

On sait en effet qu’elle est équipée d’un moteur de 9 kW de puissance nominale et de 20 kW en crête, ce qui est très bien. Ça la positionne parmi les motos puissantes du segment des équivalents 125 mais ça ne suffit pas à lui faire atteindre des vitesses très élevées, puisqu’elle est limitée à 105 km/h.

On connaît aussi son couple moteur (60 Nm), mais on ne connaît pas son rapport de transmission. Donc difficile de tirer des conclusions de sa capacité d’accélération, puisqu’on est bien incapable de connaître le couple disponible dans la roue.

Enfin, on sait que la Concept-E RS est alimentée par une batterie de 4,7 kWh, ce qui lui offre une autonomie de 100 km. Le profil de conduite qui garantit cette autonomie n’est pas communiqué, mais il y a de fortes chances que ça soit un profil exclusivement urbain.

Ce qui veut dire que ça positionnera la Concept-E RS parmi les équivalentes 125 avec la plus faible autonomie. 

Ce n’est pas un scandale car 100 km, c’est largement suffisant dans bien des usages.

Mais j’aimerais rappeler que la durée de vie d’une batterie dépend largement de sa profondeur de décharge. C’est-à-dire que si vous voulez qu’elle dure longtemps, vous devez la recharger aussi tôt que possible. Sans attendre de descendre dans des profondeurs délirantes.

Or mécaniquement, une petite autonomie augmente la profondeur moyenne de décharge.

Donc par la même occasion, elle réduit la durée de vie de la moto.

Autrement dit, le mieux est que si vous vous offrez cette très belle moto, vous puissiez la recharger tous les jours, après chaque sortie. Et si possible, ne faîtes pas des sorties régulières de plus de 50 km. Conseil d’ami.

Mais pour nuancer, rappelons qu’avoir une petite batterie n’a pas que des inconvénients.

L’avantage le plus agréable d’une petite batterie, c’est que ça permet à la moto d’être très légère. Avec 127 kg, la Concept-E RS ne pèse rien, à côté des autres motos électriques de sa catégorie. Ce qui la rend sans aucun doute beaucoup plus maniable que la plupart de ses concurrentes.

En ça, elle ressemble beaucoup à la Kalk de Cake, que j’aime aussi beaucoup.

Autrement dit, les caractéristiques de la Concept-E RS sont parfaitement raisonnables. Elle est légère, sans doute maniable (même si on ne connaît pas son empattement) et sa puissance n’est pas ridicule.

En revanche, il serait de bon ton de la part de DAB Motors de donner un peu plus d’eau à notre moulin.

Par exemple, on ne sait pas en combien de temps elle se rechargera. On n’a pas non plus d’idée sur les autonomies qui nous attendent en usage mixte. Et enfin, on ne sait rien de sa géométrie.

Le design de la Concept-E RS : le point fort de DAB Motors

Si on peut se plaindre de la communication très minimaliste de DAB Motors (façon marque de luxe), on ne peut que reconnaître que c’est cohérent avec leur moto électrique.

En effet, la Concept-E RS de DAB Motors est un très bel objet.

Elle fait penser à ces objets qu’on expose fièrement chez soi ou dans son garage, pour leur valeur esthétique indéniable. C’est d’ailleurs l’un des axes de conception de la Concept-E RS, qui a été dessinée d’après leurs mots comme un objet de design.

La Concept-E RS est donc surtout une moto de designer. Et en ça, la stratégie de DAB Motors de faire un partenariat avec Burberry est extrêmement cohérente. D’ailleurs, ça leur a permis de générer un nombre incalculable d’articles, sur un nombre incalculable de sites lifestyle, mode et design.

dab motors burberry

Ils ont donc réussi leur coup. 

Et en ça, je leur tire mon chapeau.

Car même si, comme nous allons le voir ensuite, je trouve que leur moto est améliorable, ça reste un sublime coup de projecteur sur l’industrie de la moto électrique.

Si je voulais faire une comparaison osée, je dirais qu’ils s’engagent dans les traces de Tesla, en rendant la moto électrique sexy. Mais je crois que c’est encore un peu trop téméraire de parler ainsi. D’autant que des aspirants Tesla de la moto électrique, il doit y en avoir 200 sur la planète.

Dont moi, je dois le concéder.

Et c’est quelque chose que j’admets volontiers à tous les lecteurs de mon journal de bord.

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Quoi qu’il en soit, Good Game DAB Motors. Car ils parlent exclusivement en anglais sur leurs réseaux sociaux. Donc je me dois de m’aligner.

Un usage purement urbain, sans aucun doute

La Concept-E RS de DAB Motors est décrite comme « née pour être une icône urbaine ». Ou encore, « son puissant couple instantané en fait la machine urbaine parfaite ». Ou enfin, « le DAB Motors BURBERRY est le concept supérieur ultime pour s’évader avec style, dans les rues et sur les sentiers aventureux ».

Ça ne fait donc absolument aucun doute, la Concept-E RS a été conçue pour la ville.

Et c’est une réussite. Car c’est l’outil de mobilité par excellente du citadin. 

D’abord, c’est une moto électrique. Elle est donc silencieuse et elle n’émet pas un gramme de gaz à effet de serre lorsqu’elle roule. C’est le cas de toutes les autres motos électriques, mais c’est certainement en ville que ça a le plus de valeur perçue.

Ensuite ses qualités : elle est légère, probablement courte (mais je n’en sais rien en réalité), et maniable. Elle est donc parfaite pour se faufiler dans la circulation entravée de toutes les villes du monde. 

Même à Bayonne, où j’ai vécu et où DAB réside.

Car on ne le sait pas, mais la circulation n’y est pas beaucoup plus fluide que dans les grandes villes françaises.

Enfin, ses défauts : son autonomie est très faible, et elle ne roule pas très vite.

Mais en ville, c’est parfaitement pardonnable. Car on a rarement l’occasion de rouler sur des longues distances, et on n’a jamais l’opportunité de dépasser les 105 km/h fatidiques de la Concept-E RS.

Cette moto électrique est donc idéale pour la ville.

Et plus précisément, elle est idéale pour le navettage (ou « commuting » en bon anglais) court. Tant que vous ne vous retrouvez pas sur voie rapide, tout ira bien pour vous. Et la Concept-E RS sera la meilleure alliée de centaines de milliers de français qui navettent tous les jours entre leur domicile et leur travail.

Mais pour le moment, les centaines de milliers de navetteurs n’y auront pas accès.

D’abord car il n’y a que 29 exemplaires. Et ensuite, car elle est encore très (trop ?) chère.

La Concept-E RS de DAB Motors est presque inaccessible

Ici, il faut dire les choses pour de bon : la Concept-E RS n’est pas une moto du peuple.

Car voilà, c’est une moto électrique de luxe. Elle coûte en effet 28 500 €, soit 11 fois plus que la 125 la plus vendue en France (la Mash 125). Quand on coûte 11 fois plus qu’une équivalente (même si on est dans une autre catégorie de propulsion), on se situe dans le segment du luxe.

On ne s’étonnera alors pas que la communication de DAB Motors ressemble autant à toutes les marques de luxe que vous connaissez.

Et on ne s’étonnera pas non plus qu’ils aient noué un partenariat avec Burberry, qui est historiquement une marque orientée vers le luxe.

Donc voilà.

Le couperet tombe ici. 

Le premier modèle de DAB Motors est peut-être une belle moto électrique, mais elle est inaccessible à beaucoup d’entre nous. Surtout que si quelqu’un possède 28 000 € et qu’il veut les dépenser dans une moto, il est probable qu’il préfère les dépenser dans une Zero SR/F toutes options, autrement plus puissante.

Ce qui veut dire que ceux qui s’offriront la Concept-E RS le feront parce qu’ils considèreront que cette moto est un peu plus qu’une moto. Ils se diront que c’est une pièce d’artisanat, un objet de design et une belle mécanique.

Ils se l’offriront comme on s’offre une belle montre.

Et tant pis si cette belle montre ne donne pas l’heure aussi précisément que leur smartphone.

C’est la définition du luxe. Et c’est très bien ainsi. Mais si ça fait vivre des milliers d’artisans, ça ne fait malheureusement pas toujours avancer la cause commune. Car la cause commune, c’est celle des millions de français qui se déplacent chaque jour et qui n’ont pas 28 000 € à dépenser.

Je voudrais souligner que j’ai utilisé l’expression « pas toujours ».

Car il arrive que les objets de luxe soient en avance de phase sur certaines technologies, qui viennent ensuite à se démocratiser et faciliter la vie des gens. 

Par exemple, saviez-vous que les montres à quartz ont été une innovation de l’industrie de la montre de luxe ?

Le problème, c’est que DAB Motors ne joue pas encore ce rôle.

Car ils auraient pu innover avec leur moto électrique. Faire quelque chose qui diviserait par exemple l’empreinte environnementale des motos électriques par 10.

Hélas, ils ne l’ont pas fait.

Le point faible du premier modèle de DAB Motors : elle ne s’intéresse pas à l’écologie

  • Technologie du moteur : Non indiquée, mais probablement un moteur brushless tout ce qu’il y a de plus classique
  • Technologie de la batterie : Non indiquée, mais probablement une batterie lithium-ion de chimie NMC, tout ce qu’il y a de plus classique

En effet, il n’est fait nulle part mention d’écologie dans la communication de DAB Motors.

C’est dommage, mais ça peut se comprendre. Car ils préfèrent maîtriser leur image. Et sans vouloir caricaturer, il est probable qu’une marque de luxe n’ait pas envie de ressembler à des altermondialistes.

En revanche, ils pourraient donner l’exemple. 

Un peu comme la Formule E, qui depuis 2014 fait la promotion de la mobilité électrique à l’endroit le plus improbable : les grands prix assourdissants sont parcourus par des bolides tout aussi impressionnants de performances, mais qui ne produisent aucun bruit.

Incroyable, non ?

C’est, il me semble, à ça que devrait servir l’industrie du luxe. Prendre des risques inconsidérés, en montrant l’exemple.

Je pense par exemple à Newron, qui est sur le même créneau mais qui a fait l’effort d’inventer une nouvelle manière de concevoir leur batterie.

Je sais que ça sera désagréable à lire pour les membres de DAB Motors que je respecte infiniment, mais leur moto électrique n’est pas encore une excellente moto électrique. Car elle n’a pas encore compris que le rôle de la moto électrique était de diminuer au maximum l’impact environnemental de la mobilité de milliards d’êtres humains.

J’en veux pour preuve qu’ils ne mentionnent nulle part la technologie de moteur et de batterie de leur moto. Pour une moto électrique, qui se différencie des motos thermiques par son moteur et sa batterie, c’est un comble.

Si bien que s’ils en disent aussi peu, ça veut dire qu’ils n’ont rien réinventé.

Ils ont certainement utilisé les mêmes cellules lithium-ion que tout le monde utilise, fabriquées en Chine, au Japon ou en Corée du Sud.

Or quand on sait que la majorité de l’impact environnemental d’une batterie vient de l’électricité du pays de production de ses cellules, on comprend que ça coince. Car pour la Chine, le Japon et la Corée, c’est le même combat : environ 70% d’électricité est issue de centrales thermiques.

Et même refrain pour le moteur.

S’ils ne disent rien, c’est qu’ils font certainement comme tout le monde, en utilisant un moteur brushless. Or on connaît bien l’impact environnemental, social et géopolitique du néodyme contenu dans les aimants des moteurs brushless

Alors je regrette, mais si je trouve que la Concept-E RS est une bonne moto électrique, il me semble qu’il y a un endroit où ça coince : soit dans son prix (s’il était plus faible, on accepterait que les composants électriques soient les mêmes qu’ailleurs), soit dans son effort environnemental.

En résumé : c’est un début, mais DAB Motors va progresser

Je suis très dur avec beaucoup de constructeurs de motos électriques.

Si je le suis autant, c’est parce qu’il me semble qu’on manque d’exigence. Car pour résister face aux véhicules électriques chinois, on va devoir monter le niveau de quelques crans.

Alors j’en suis navré, mais je pense que la Concept-E RS doit encore progresser pour apparaître dans les meilleures places du segment des équivalentes 125. Car en face, il y la Kalk, la Zero S et évidemment la TC Max qui mènent la danse. 

Et ils n’ont aucune envie de céder leurs places.

Mais je ne me fais pas de soucis.

Chez DAB, ils sont excellents techniquement. Et ils ont un marketing remarquablement affuté. Ils vont donc faire le nécessaire.

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6 commentaires

  1. Jean

    28000€ était le prix des répliques Burberry (seulement 20 exemplaires en 2021), et ils n’ont pas eu de mal à tout vendre apparemment!

    Le nouveau partanariat Peugeot est justement là pour les aider à faire des économies d’échelles 😉 J’ai bon espoir pour que cette moto soit une concurrente de Zéro! Si oui, j’achète direct 😍 car bon il faut avouer qu’on a pas vraiment de dégaine sur une Zero avec leur design étrange et peu osé…

    • Julien Vaïssette

      Je ne doute pas qu’ils ont réussi à tout vendre, c’était du cousu main pour les influenceurs 😉
      Quant à leur partenariat avec Peugeot Motocycles, ça commence en effet à être du très sérieux. J’ai hâte de voir ce que ça donnera, car d’un seul coup ils passent dans une autre catégorie !

  2. Guy

    Ce prix de 28.000 € par unité, c’est pour la pré-série.
    DAB Motors vient de conclure un partenariat avec Peugeot pour passer à la vitesse supérieure.
    https://www.caradisiac.com/le-petit-constructeur-francais-dab-motors-s-allie-a-peugeot-et-reve-desormais-en-grand-202838.htm
    Nul doute que le modèle de série sera beaucoup moins cher.
    Quoi qu’il en soit, cette moto est un objet magnifique, et pour l’avoir essayée, franchement fun à piloter !

  3. Peyson

    28000 € – 100 km
    c’est une blague, comment voulez vous vendre des motos dans ces conditions ?
    ok, c’est un bel objet, ok c’est un produit construit artisanalement…. mais il ne répond pas à la demande.
    les EU arrive avec une ZERO vraiment bien faite et bien plus attirante, les chinois vont bientôt débarquer avec des motos de mieux en mieux conçues au prix d’un vélo…
    Les français réalisent une moto très sympa avec l’aide de Peugeot, mais qui est déjà hors du temps !
    Créer et vendre une très belle moto en petite quantité, mais qui ne répond à aucun critère ! est ce la solution ?
    Les clients ne demandent pas vraiment une très belle moto, même pour aller au boulot (comme ils le disent dans l’article) aujourd’hui les clients cherchent un moyen de locomotion pratique rapide et bien placé en prix. Le marché de la belle moto existe c’est évident, mais pourquoi vouloir absolument transformer celui de la moto électrique en un rapport très juteux ?
    Quand les chinois seront là (2/3 ans) votre marché disparaîtra, au bénéfice d’une moto qui sera la copie conforme de votre moto, mais avec 200 ou 400 km d’autonomie au choix affichée au prix de 10 000 €.
    On a l’impression en voyant toutes ces belles sociétés qui se développent avec des produits nouveaux et manufacturés…. qu’ils n’ont rien compris au film.

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